top of page

Histoire d’une légende noire,

relire Zinoviev aujourd’hui

 Le double-pouvoir, l’extinction de l’Etat Capitaliste-Bourgeois, dans la tradition communiste.

 

Le double-pouvoir, sa construction, ses contradictions, dans la tradition communiste des débuts de l’Internationale Communiste a été défendu comme le moyen essentiel de faire s’éteindre l’Etat-Capitaliste bourgeois. C’est cette représentation conceptuelle essentielle de la tradition marxiste et léniniste qui a plus tard été abandonnée. Notre parti ne mène plus aujourd’hui aucune réflexion sur cette thématique traditionnelle du mouvement communiste d’avant-guerre. Jusqu’au 7ème congrès de l’I.C, en 1935, la question du double- pouvoir est encore posée par le mouvement communiste international.

 

Depuis la libération, l’interview de Maurice Thorez au Times en 1946 imposant la ligne du « PCF : parti de gouvernement », la question du double- pouvoir a été totalement rejetée au profit de la ligne de démocratisation de l’Etat capitaliste-bourgeois. La nouvelle ligne politique se veut la ligne continuatrice d’une stratégie de Front-Populaire, qui doit associer les républicains bourgeois, laïcs, souverainistes (à dominante gaulliste de gauche, radical-socialiste, etc.) aux socialistes toutes tendances confondues, jusqu’aux communistes. Cette ligne a été rejetée par les communistes de gauche de l’époque et tous ceux qui refusaient toute alliance quelle qu’elle soit, avec une part quelconque de la bourgeoisie ou des souverainistes même progressistes, ceci au nom de l’« internationalisme » (en réalité par transnationalisme, a-nationalisme, ou supranationalisme, propre aux différents courants gauchistes, dont les trotskistes, etc.).

 

Cette stratégie accorde, de fait, au courant socialiste un rôle central, en ce qu’il fait le lien entre républicains et communistes, mais un social-démocratisme produit du républicanisme. Dans sa lecture de droite, le Front-Populaire est acceptable, pour une partie des communistes, car il veut réaliser l’union des forces nationales face à l’impérialisme, particulièrement le plus puissant, en l’occurrence l’impérialisme Etatsunien, ceci au nom de la défense des Etats-Nations. Dans sa lecture centriste, au contraire, qui constitue le gros des forces du parti (P.C.F), le F.P est acceptable car il met à l’ordre du jour le projet de socialisme, projet que partagent les communistes et les sociaux-démocrates. Dans sa version gauche, le F.P, n’est que la poursuite plus conséquente du Front-Unique à la base, en l’étendant à la petite et moyenne bourgeoisie, face au monopolisme et à la grande bourgeoisie. Ce projet n’est pas contraire pour la gauche F.P, au projet communiste, car il tient compte de l’expérience de la révolution russe, il rappelle le rôle central que Lénine entendait faire jouer à la paysannerie pauvre et moyenne dans la révolution. Il s’agissait pour lui de réaliser dans une première période : la dictature du prolétariat et de la paysannerie à parité. Donc, les 3 courants du P.C.F, suite à la boucherie de 39-45 et l’exterminisme de masse (Shoa, conquête à l’Est, élimination physique des populations non- exploitables, conquête coloniale du Japon en Chine et en Corée.), reconnaissent à la question des droits de l’homme, une justification d’autant plus fondée qu’elle permet de renouer avec la tradition Jacobine de l’histoire de France. Il s’agit de conquérir démocratiquement l’Etat de droit, afin de lui permettre d’exercer une extension de ses prérogatives et qualités vers l’Etat social, ce positionnement renoue avec le jauressisme, qui devient le dispositif central de la nouvelle idéologie.

 

Pourtant La stratégie du Front-Populaire ne s’est pas imposée spontanément à la tête du Mouvement Communiste International. Elle n’a fait que supplanter les deux autres stratégies qui avaient existé précédemment : celle du Front-Unique, et celle du Classe contre Classe. Ces deux stratégies comportant d’ailleurs elles-mêmes, une même division en 3 courants (droite, centre, gauche). Comme nous l’avons rappelé dans d’autres textes, l’emboîtement de ces 3 stratégies, dans l’histoire du mouvement communiste ne s’est pas faite de façon linéaire.

On n’est pas passé du Classe contre Classe au Front Unique puis au Front Populaire, telles des matriochkas quand on décide de les développer devant soi. C’est dans le cadre d’une période historique chaotique que sont apparus ces 3 moments stratégiques essentiels du progressisme communiste révolutionnaire.

 

Après une période de tâtonnement, ce qui apparaît en premier, c’est le Front-Unique au moment du 3ème Congrès de l’I.C en 1921. Au nom de l’unité de la classe ouvrière, recherche est faite d’une entente à la base avec les travailleurs socialistes, unité qui ne concerne pas les directions socialistes, mais qui doit au contraire se faire à leurs dépends. C’est donc le point de vue centriste qui l’emporte. Les travailleurs sous influence socialiste, s’ils veulent vraiment le socialisme ne peuvent que s’entendre avec les communistes pour mettre en œuvre ce grand moment historique. Cette stratégie s’oppose au point de vue des gauches qui refusent toute entente avec la social-démocratie et craignent que cela remette en cause la scission historique entre communistes et socialistes.

 

Puis, l’expérience aidant, on se rend compte que la majorité des travailleurs sociaux - démocrates restent sous influence de leur direction. C’est le courant droitier du P.C qui prend l’avantage, plutôt que de s’opposer aux directions socialistes, ne vaudrait-il pas mieux leur proposer un accord de « gouvernement » (municipal, départemental, voire étatique). Ceci aurait en outre l’avantage, d’éviter de voir toutes une partie des nouveaux élus du PCF, qui sont d’anciens élus socialistes, faire retour à la vieille maison de Léon Blum, sous prétexte que le jeune PCF devient de plus en plus sectaire (cas très fréquent entre 1921 et 1924).

C’est la stratégie du bloc ouvrier-paysan, défendu pour les élections, mais une stratégie purement électorale, sans aucune existence d’une forme conseilliste de double- pouvoir.

 

Face à cette situation l’aile gauche du parti, mais surtout l’aile Kominternienne du parti russe, réagissent. C’est le rappel des bases sur lesquelles la révolution russe s’est construite : le modèle des Soviets. Les Soviets sont un Etat-Ouvrier qui gouverne la société russe, c’est un Etat de facture classique en même temps qu’un Etat en déclin, c’est une société à double Etat et donc à double-pouvoir. La révolution a crée une situation où la classe ouvrière et la paysannerie en armes réunies sous la forme de comités de soldats et d’ouvriers- paysans, exercent la violence légitime d’un Etat- embryon qui chapote l’ancien Etat et ses missions administratives et sociales. Il faut donc s’occuper de la nature ouvrière de cet Etat. C’est l’objet du 5ème congrès de l’I.C et  la problématique de celui auquel nous allons nous intéresser : Grégory Zinoviev.

 

 

Nous connaissons peu en France la personnalité et surtout le point de vue théorique de Grégory Zinoviev, l’un des grands acteurs de la révolution d’octobre. Il n’apparaît que comme une figure noire, principalement chez ces deux détracteurs et leurs courants, qui cherchent à monopoliser la représentation politique qui a traversé la direction soviétique à travers leur controverse, Staline et Trotski. Pour Staline, c’est un trotskiste « raté » surtout dans la caricature qu’il en donne au moment du procès de 36-37, en parlant  de bloc « Zinoviévo-trotskiste ». Pour Trotski à l’opposé, même s’il s’allie un moment avec lui, c’est un stalino-gauchiste, particulièrement au moment où il dirige l’Internationale Communiste et où il impose la bolchévisation des partis.

 

En 1926, le Bureau d’Edition, de Diffusion et de Publicité qui édite l’ensemble des textes de l’Internationale Communiste publie l’ouvrage de Grégory Zinoviev, « Le Léninisme ». C’est un document intéressant car il permet de le comparer à celui de Staline « Des principes du léninisme ». Les deux partent de conférences réalisées à l’Université Sverdlov début et fin 1924. L’ouvrage de Staline est déjà paru chez B.E.D.P quand parait celui de Zinoviev. A la fin de l’année 1926, Zinoviev qui s’était d’abord allié à Staline et Boukharine pour combattre Trotski, s’alliera à ce dernier pour construire avec Kamenev le bloc de « l’opposition unifiée ». On peut donc s’interroger sur la ligne éditoriale de B.E.D.P, ont-ils choisi de publier cet ouvrage en décalage, pour faire ressortir ses contradictions, vis-à-vis de ses alliés circonstanciels, c’est une question qui se pose. Dans tous les cas Zinoviev rappelle qu’il a fait lire et corriger son livre par la femme de Lénine, N.K Krouspskaïa, qui le soutient.

 

Quand on lit cet ouvrage, on a vraiment l’impression de lire un ouvrage stalinien, à deux exceptions près, le début (qui cherche à affirmer qu’il existe désormais un léninisme qui est un cours nouveau du mouvement ouvrier) et la fin du livre. Tout le reste du bouquin porte sur la controverse Lénine-Trotski et en quoi Lénine a raison face à Trotski. Comme Staline, Zinoviev insiste sur le lien qui lie Trotski à Parvus et sur le fait que sa théorie de la Révolution Permanente est une tendance gauchisante de l’analyse traditionnelle du courant dominant de la social-démocratie. Pour lui aussi le trotskisme est un semi-menchevisme. Cependant à aucun moment Zinoviev ne cite Staline, c’est comme si celui-ci n’existait pas.

 

C’est aux chapitres XIII puis XIV qu’il se différencie totalement de Staline. Le chapitre XIII s’intitule « Qu’est-ce que la victoire définitive du socialisme » résumant l’ensemble des luttes et des avancées dans le sens de la société nouvelle, Zinoviev résume :

« Lorsque, en URSS après huit ans de dictature du prolétariat, nous demandons si le triomphe définitif du socialisme est possible dans un seul pays, nous ne parlons point de la journée de huit heures, ni de la conquête du pouvoir politique par le prolétariat, ni même de la transformation des instruments et des moyens de production en propriété de l’Etat prolétarien. Nous posons précisément la question du triomphe du régime socialiste, de l’instauration définitive de la société socialiste »

 

Il faut donc, explicite Zinoviev, procéder à la différentiation entre socialisme et communisme.

 

« La distinction scientifique entre le socialisme et le communisme, disait Lénine, consiste en ce que le socialisme est le premier degré de la société nouvelle qui surgit du capitalisme ; quant au communisme c’est le degré suivant, supérieur de cette société ». C.f Lénine « la grande Initiative ».

 

Puis encore,

 

« La différence entre socialisme et communisme est claire. Ce que l’on appelle habituellement socialisme, Marx l’a appelé la « première phase », ou phase inférieure, de la société communiste. Dans la mesure où les moyens de production deviennent propriété commune, on peut appeler cela « communisme », à condition de ne pas oublier que c’est là un communisme incomplet. Le grand mérite de l’exposé de Marx est aussi de rester fidèle à la dialectique matérialiste et à la théorie de l’évolution, et de considérer que le communisme est quelque chose qui évolue en partant du capitalisme. Au lieu de s’en tenir à des définitions scolastiques, artificielles et imaginaires, à de stériles querelles de mots (Qu’est- ce que le socialisme ? Qu’est-ce que le communisme ?), Marx analyse ce qu’on pourrait appeler les degrés de la maturité économique du communisme.

 

Dans sa première phase, à son stade premier, le communisme ne peut-être économiquement tout à fait mûr, tout à fait affranchi des traditions où des vestiges du capitalisme. De là, ce fait intéressant que l’on y reste prisonnier de l’ « étroit horizon du droit bourgeois » en ce qui concerne la répartition. Le droit bourgeois suppose évidemment l’Etat bourgeois, car le droit n’est rien sans un appareil capable d’imposer l’observation de ses règles.(1)

 

Enregistrement et contrôle, voilà les principales conditions nécessaires au fonctionnement régulier de la société communiste dans sa première phase. Tous les citoyens se transforment en employés salariés de l’Etat, personnifié lui-même par les ouvriers armés. Tous les citoyens deviennent les employés et les ouvriers d’un seul trust universel d’Etat. Il s’agit seulement d’obtenir qu’ils travaillent uniformément, observent la même mesure de travail et reçoivent un salaire uniforme. (2)

 

Jusqu’à cette phase supérieure du communisme, les socialistes, réclament de la société et de l’Etat le contrôle le plus rigoureux du travail fourni et de la consommation ; seulement ce contrôle doit commencer par l’expropriation des capitalistes et doit s’effectuer non pas par l’Etat des fonctionnaires, mais par l’Etat des Ouvriers (3) ».

 

Les 3 extraits proviennent de l’ouvrage de Lénine « L’Etat et la Révolution » qui reste encore aujourd’hui pour tout véritable communiste l’ouvrage de référence qui nous permet de fixer à la fois la route de la révolution, mais aussi celle du socialisme et du communisme. Zinoviev continue en citant d’autres extraits de cette œuvre et il poursuit en faisant référence à l’article de Lénine « L’économie et la politique à l’époque de la dictature du prolétariat »

 

« Le socialisme c’est l’abolition des classes sociales. Pour abolir les classes, il faut premièrement renverser les propriétaires fonciers et capitalistes. Cette partie de l’ouvrage est faite, mais c’est une partie seulement, et non la plus difficile. Pour abolir les classes, il faut, deuxièmement supprimer la différence entre l’ouvrier et le paysan et faire de tous des travailleurs. Cela ne peut-être fait d’un seul coup. C’est un travail incomparablement plus difficile et, forcément très long. C’est un problème que l’on ne peut résoudre simplement en renversant une classe. On ne peut le résoudre que par la transformation de toute la structure de l’économie sociale, par le passage de la petite économie marchande, individuelle, isolée, à la grande économie collective. Cette transition est nécessairement fort longue… »

 

Il revient enfin sur l’important ouvrage d’Engels l’Anti-Dühring dont est extrait la brochure populaire « Socialisme utopique, socialisme scientifique », que j’ai reproduit et analysé sur mon site « Débat Communiste Ouvrier », pour en montrer tout l’apport, mais aussi les limites au regard de l’échec du « socialisme ayant réellement existé ».

 

Il revient sur les propos de Lénine dans son ouvrage L’Etat et la révolution : « Notre but final, c’est la suppression de l’Etat, c’est-à-dire de toute violence organisée systématique, de toute contrainte envers les hommes en général. » tout ceci pour aboutir au communisme : « une société où les hommes s’habitueront en effet à observer les conditions élémentaires de la vie sociale, sans contrainte et sans subordination ».

 

Lénine réaffirme donc que la dictature du prolétariat, est une dictature étatique, « une violence organisée systémique. » qui s’oppose à une autre dictature, une autre violence organisée systémique, celle de l’Etat capitaliste. Mais comme Marx et comme la majorité des théoriciens révolutionnaires d’Octobre, dont Zinoviev, il substitue parfois l’idée d’une dictature de la bourgeoisie à celle d’une bourgeoisie-capitaliste. Par de trop nombreux raccourcis, le mouvement communiste a pris l’habitude d’opposer la « dictature du prolétariat » à la seule « dictature de la bourgeoisie » et pas à celle qui me paraît conceptuellement beaucoup plus juste de « dictature de la bourgeoisie-capitaliste ».

Ceci a pour effet de ne pas faire apparaître clairement la distinction des étapes dans la révolution ininterrompue, entre la phase inférieure de la rupture, ou phase socialiste, et la phase supérieure, ou communiste. La première est étatiste, la seconde est anti-étatiste. La première oppose la catégorie des non-propriétaires, les prolétaires, aux propriétaires privés, les capitalistes - tous les propriétaires privés (exceptés les mono-propriétaires) sont des bourgeois, ils créent le capital pour se reproduire comme bourgeois. Excepté mon artisan, qui parce que seul dans son activité, occupe le poste d’ouvrier- capitaliste, avant de devenir en se développant, en embauchant, bourgeois-capitaliste. Là, dans ce nouveau moment historique, il soumet ses nouveaux salariés à l’exploitation pour se reproduire comme bourgeois- La seconde phase doit voir une nouvelle opposition se développer avant d’aboutir à la société sans classes. le début de la phase du socialisme définitif, cherche à sortir du socialisme simple où l’Etat socialiste et le type de travailleurs qu’il engendre, les fonctionnaires, disparaissent, au profit des seuls ouvriers qui eux continuent d’engendrer de la valeur. Ceci permet de rappeler que le socialisme, première phase de la société anticapitaliste et antibourgeoise est une société marchande, où deux catégories s’affrontent, les exploités (les ouvriers) et les non-exploités (les bourgeois), mais où la propriété privée a disparu, au profit de la propriété publique. Cette dernière n’est pas la propriété commune, mais un pas en avant vers elle, tout en présentant un caractère capitaliste, un caractère de capitalisme d’Etat, par l’existence d’une catégorie qui ne touche pas un salaire (fruit d’un travail exploité) mais un traitement, un revenu, fruit d’une imposition sur les richesses produites.

 

C’est pour cela d’ailleurs que l’on confond et mélange trop souvent socialisme et communisme.  Il n’y a pas eu que les socialistes ou « communistes » utopiques, ainsi que les sociaux-démocrates qui ont confondu tous ces concepts, les pères fondateurs du Marxisme et Lénine lui-même et ses camarades les confondent souvent. C’est extrêmement visible dans la série d’extraits redonnés ci-dessus.

 

C’est pourquoi il paraît important, aujourd’hui, de rappeler que le concept de « Dictature du prolétariat » ne se confond pas avec celui d’ «  Hégémonie de la Classe Ouvrière », tout comme « Dictature de la Bourgeoisie-Capitaliste » ne se confond pas avec l’ « Hégémonie de la Bourgeoisie ». Le concept de «  Dictature » oblige à un rapport étatique, celui d’Hégémonie à une supériorité éthiquo-culturelle et économique, il y a dictature sous le capitalisme privé, car l’Etat bourgeois travaille pour reproduire la domination bourgeoise et la propriété bourgeoisie, l’hégémonie bourgeoise existe elle par le biais de l’idéologie, de la culture et de l’économie. Dans le socialisme simple, la dictature du prolétariat est un mixte de violence étatique mis en œuvre par la bourgeoisie non capitaliste et le salariat exploité, mais l’hégémonie bourgeoise est maintenue à travers la division du travail pratiquée dans l’Etat et dans la société civile. Pour que l’hégémonie ouvrière l’emporte définitivement, il faut donc qu’une derrière lutte s’opère pour remettre en cause la division du travail. Mais cela ne signifie pas que la classe ouvrière doit disparaître, cela signifie qu’elle doit devenir classe unique, dans l’espace économique.

 

Donc dans la vision de l’époque, tantôt le communisme est une émanation mécanique naturelle du socialisme, sa phase supérieure, tantôt c’est l’inverse, le socialisme devient une sous-catégorie du communisme, sa phase inférieure, le communiste étant déjà présent sous-forme embryonnaire dans le capitalisme lui-même. D’où des confusions et des approximations. Parfois on a l’impression que le communisme venant après le socialisme, il aurait, lui-même, une phase inférieure. Et cette déviation sous- jacente est extrêmement importante, notamment chez Staline, qui ira jusqu’à affirmer qu’un « Etat » « Communiste » peut exister dans un environnement capitaliste (Voir les 4 articles consacrés à Staline sur le site D.C.O. wix).

bottom of page